Rendez-vous sur le port... [Ouvert à tous]

C’était un début d’après-midi calme, songeait Kiziah. Elle marchait, les mains dans les poches, dans les rues d’Amiaranth : elle avait déjà connu plus exaltant comme mission. A vrai dire, elle se demandait toujours ce qu’elle faisait dans cette ville sans histoire, presque paisible, par rapport à la capitale. Evidemment la réponse fusait dès la première seconde où cette inutile question perçait les tréfonds de son esprit : un ordre de mission. On avait besoin d’elle en temps que renfort auprès des Résistants, apparemment. Elle ne pouvait s’empêcher de songer quel genre de « renfort » elle pourrait bien offrir ici, rien ne paraissait jamais troubler l’ataraxie de la cité. Après un jour passé ici sans rien à y faire, on lui avait donné rendez-vous sur le port. Qui ? Elle n’en avait aucune idée. Rarement des précisions lui étaient fournies sur ce qu’elle aurait à faire lors de ses convocations par-delà Imperio, on ne la hélait que pour ses aptitudes exceptionnelles au combat malgré sa petite stature et son jeune âge, sa violence sans bornes et son extraordinaire mutisme quant à des explications qu’il lui aurait été légitime de réclamer.

Elle venait d’arriver sur le port, une énorme embouchure par laquelle la mer s’infiltrait dans la cité. Une voie piétonne la serpentait, ce qui était somme toute rare. Au dessus de sa tête, un réseau inextricable de voies destinées à toutes sortes de véhicules – aérodynamiques ou encore à l’ancienne, montés sur roues – créait une gigantesque toile d’araignée, allant et venant entre les bâtiments qui pour une fois n’étaient pas si laids. En fait, la ville aurait même pu paraître « belle », ou « propre », caractéristiques si peu souvent employées en parlant d’une métropole. Un immense bâtiment, fin mais d’une hauteur conséquente, en forme de U, bordait le port : l’hôtel de ville. Il était entouré d’une plateforme cerclée de vitres orangées, probablement un quelconque bâtiment officiel, et des habituels postes de communications, des sphères maintenues par des pylônes. Ça et là, les immeubles fleurissaient, mais leur hauteur ne déformait pas totalement l’horizon, quelques habitations plus rases subsistaient. Kiziah devait bien l’avouer : Amiaranth lui était agréable. M’enfin, elle n’était pas là pour s’amuser. Elle consulta furtivement sa montre à projection numérique : l’heure exacte du rendez-vous. Au pied de l’hôtel de ville.

N’apercevant personne hormis quelques piétons, elle s’assit sur un banc, devant le port. Kiziah aurait facilement pu rester ainsi, sans bouger, pendant plusieurs heures. Ses cheveux bruns, courts et perpétuellement ébouriffés balayaient son visage pâle et striaient ses yeux émeraude, et par conséquent sa vision, braquée sur l’activité portuaire. Elle semblait observer les aléas de navires de marchandises à propulsion, et pourtant son esprit divaguait déjà, passant à travers la couche de pollution, étonnamment fine, pour retrouver les nuages. Son frère. Il ne quittait pas sa tête une seule seconde, il l’obnubilait, à chaque instant il était là, la conseillait, la guidait. Comme il l’avait toujours fait. L’air paraissait s’être subitement rafraîchit, ou n’était-ce qu’illusoire ? Un frisson parcourut ses abdominaux, se répandant jusque dans ses épaules et ses bras découverts par le débardeur noir et saillant s’arrêtant à la limite de sa poitrine. Pourtant elle n’avait pas froid. Les mains dans les poches de son treillis militaire kaki, son ventre musclé tendu par la culpabilité qui n’avait de cesse de lui dévorer les entrailles, Kiziah se renfermait une fois de plus sur elle-même. Mais lorsqu’elle percevrait le moindre mouvement près d’elle, son corps fin et souple s’animerait à une vitesse incroyable, à l’instar de sa main qui saisirait son arme, fermement ancrée sous son pantalon, dans ses Rangers.

Cet évènement se produit plus vite qu’elle ne l’escomptait. Des éclats de voix, derrière elle, la tirèrent de sa torpeur. Elle se retourna et se leva vite. Ce ne pouvait qu’être son rendez-vous : des piétons, affolés et effrayés par les Marcheurs d’Ombre qui rôdaient partout, bien que leur présence ne soit constante ici, n’auraient pas provoqué autant de bruit, ils étaient bien trop apeurés. Effectivement, un groupe d’hommes, tous bien plus grands et forts qu’elle, s’avançaient dans sa direction. Sa réputation l’avait précédée. Quand ils se retrouvèrent face à face, pas un n’émit le moindre soupçon par rapport à ses capacités. Malgré qu’elle soit petite et fluette, l’assurance et la sauvagerie qui se dégageaient d’elle ne laissaient pas de place pour le moindre doute. Cet attroupement disparate attira le regard des habitants alentours, une rumeur portée par la brise stoppa les rares conversations en cours. Les Résistants se saluèrent brièvement, et firent mine de l’emmener dans un endroit plus propice aux affaires qui les occupaient, qu’elle sache enfin pourquoi elle était ici. Mais ils n’en eurent pas le temps : comme sortis de nulle part, des Marcheurs d’Ombre se profilèrent dans une rue adjacente. Sans attendre, ils fondirent sur eux, sans laisser aux fugitifs le temps de fuir. Ils n’avaient plus que l’affrontement comme dernier recours. Et ce n’allait pas être de tout repos. Kiziah plissa les yeux et porta sa main à sa cheville.

[Voilà, j’inaugure le RP, topic ouvert à tous ! Je me suis arrangée pour que Résistants, Marcheurs d’Ombre et membres du Gouvernement puissent répondre. L’intervention d’Exterminateurs pourra aussi être imaginée si vous le souhaitez, à vos claviers.]

Il ne se passait vraiment rien dans cette ville, passer à tabacs des pauvres civils innocents et violer les quelques filles qui avaient eu l'audace de sortir après le couvre-feu commençaient à le lasser un peu. Après tout il pouvait faire tout ce qu'il voulait, son moindre petit caprice était exécuté à la seconde, aucune sensation n'était plus agréable que celle là. Mais lorsque l'on a plus de caprices et d'envie particulière, le temps devient vite plus long.

A croire que même les dieux étaient à son service car alors même qu'il reposait son violon sur la table, la porte de son bureau laissa entendre quelques petits coups discret. Argaïl s'empressa d'ouvrir la porte, ses yeux remplies d'impatience il attrapa la lettre que tenait le jeune homme et le renvoya avec un coup-de-pied pour tout salaire. Il s'empressa d'arracher le cachet (qui encore de nos jours utilise un cachet de cire franchement?? Personne! Pourtant c'est trop classe) et lut en diagonale la lettre.

« Nia nia nia salutation distingués... nia nia nia haute autorité... Dominateur Luo-Shen, ça c'est moi... Des informations sur un réseau de résistance?? Haa bah voilà... Nia nia nia aujourd'hui même... nia nia nia salutations distinguées... »

Il roula en boule la lettre et la jeta à la poubelle avant d'attraper le téléphone de son bureau (lui il se fait à la technologie, pas comme le pauvre vieux des renseignements généraux). Et cria très fort qu'il voulait être mis en contact avec le service des marcheurs de l'ombre (flemme de taper le numéro lui-même sans doute).

« On a un code 26 Ambre 26 en zone protégé AC K23, les suspect sont... Une seconde »

Il regarda un instant autour de lui puis attrapa le papier dans la poubelle pour déplier soigneusement le papier dont il avait oublié la majorité du contenus... heureusement, il était seul dans son bureau... S'il y avait eu sa secrétaire ou une de ses prisonnières... Il aurait été obligé de lui couper les deux mains et de lui arracher les cordes vocales.

« Allo? Oui donc je disais les suspect sont: Kigor Karpatof, Mauro Buden et tous ceux qui se tiendront à moins d'un mètre d'eux, qui marcheront à leur côtés, qui les salueront. Ils doivent rencontrer quelqu'un d'important, je veux également cette personne. Alors aucun mouvement avant que tous les poissons soient à porée de filet. Débrouillez vous pour les trouver et faites-moi prévenir dès que vous les avez en visuel. Discussion terminée. »

*Ces empotés vont bien mettre quelques heures à tout mettre en place... Je pourrais faire venir la petite stagiaire... Boarf non autant que je me prépare et que je me tienne prêt, après tout je vais enfin avoir un peu de piment*

Il raccrocha le téléphone puis ouvrit brusquement sa grande armoire, outre les menottes, la paire de pince et autre matériel encore moins recommandable, il avait une penderie d'où il extirpa un nouveau costume. Il semblait décidé à sortir un peu et profiter du spectacle prochain de l'arrestation/massacre des résistants. La jeune stagiaire allais devoir attendre un peu, c'était le moment ou jamais pour elle de démissionner et de déménager très très très loin...

Le téléphone ne tarda pas à sonner. Dans une euphorie peu retenue il termina de s'habiller et de se coiffer pour rejoindre les membres des marcheurs, qui se dirigeaient de toute façon vers l'hôtel de ville. Mais tout s'était passé visiblement plus vite que prévu (ou alors il avait mis trop de temps à se préparer) car au moment où il sortit de son somptueux lieu de résidence, il aperçut la charge des marcheurs sur un groupe de personnes. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il approchait de la scène à pas lent, presque dansant.

Fyodor et ses hommes marchaient rapidement et implacablement vers l'endroit de la bagarre, ils étaient tous vêtus de différente sorte mais tous portaient une capuche pour se cacher le visage.

Ils étaient à une centaine de mètre du lieu de combat quand le Commissaire fit un signe de main discret leur ordonnant de s'arrêter, il scruta rapidement les alentours avant de donner l'ordre aux trois autre hommes de se disperser, ce qu'ils firent tranquillement en prenant leur temps...

Il était surpris qu'il n'y avait pas plus d'hommes mais un coup de théâtre apparu devant ses yeux, le Dominateur de la ville lui même, il n'avait pas des papiers à signer au lieu de se mêler de ça ?!
Fyodor accéléra le pas en direction des résistants en difficulté, certain se battait bien mais visiblement beaucoup se faisaient littéralement détruire par les Marcheurs d'Ombre.

Tout devait aller très vite, Fyodor leva le bras, les trois hommes lancèrent une grenade fumigène accompagné du flash-bang du Commissaire, une balle avait éraflé la joue de Fyodor et une s'était logée dans le crâne d'un de ses hommes.

Il couru vers le lieu de la mêlée et pris la première personne qui lui vint sous les mains avant de se diriger vers la sortie la plus proche et la plus sécurisée, les deux hommes fermant la marche.

Dans la course Fyodor se demandais vraiment pourquoi avoir pris ce risque, il venait de perdre un homme pour des résistants... Enfin un résistant vus que les autres furent matraqué à mort par les Marcheurs d'Ombre. Il avait intérêt à avoir de bons renseignements quand viendra le temps de l'interrogatoire.
Les représailles de la part de Gouvernement seront lourde, ça n'étonnerai qu'à moitié qu'il y ai l'ouverture d'une enquête sur ce qui vient de se passer...

Des ennuis…

C’était tout ce que son espion sur place avait eu le temps d’articuler dans sa radio : il y avait des ennuis. Apparemment l’agent D’Eiras devait rencontrer un groupe de Résistants pour leur apporter des soi-disant renforts. Même si Dane n’avait plus de doutes quant aux capacités de son espionne, il avait préféré placer un second espion à proximité pour s’assurer du bon déroulement des choses. Et la mauvaise nouvelle, c’était qu’il y avait « des ennuis ».

Après ça, son second espion n’avait plus donné signe de vie et Dane avait préféré aller voir ça de lui même. Lui, chef des Exterminateurs, alors qu’il comptait se taper une sieste entre deux rapports. L’espion en payerait le prix, il pouvait en être sûr. Pour l’heure, Dane Epsilon filait au-dessus des rues salies par on-ne-savait-plus-trop-quoi du haut de sa moto volante. Une Moskito, passée de mode depuis quelques années déjà, mais dont il n’avait pas osé se séparer. Même si l’engin en question s’abîmait vite et faisait un boucan incroyable à plusieurs kilomètres à la ronde – avant qu’il ne le customise à la Exterminateur – c’était un appareil rapide et élégant dont Dane se satisfaisait tout à fait. Le jeune homme jeta un œil aux jauges de vitesse, d’altitude et d’énergie avant de s’arrêter sur son mini GPS. L’endroit que lui avait signalé l’espion était tout prêt. Dane accéléra la Moskito.

Il jaillit brusquement dans ce qui avait dû être autrefois une place publique, mais qui était maintenant occupée par des caisses en métal de toutes tailles. Deux hommes s’enfuirent de l’autres côté du square : ils l’avaient entendu arriver.

*Merde ! *

L’Exterminateur lança sa moto vers les fuyards dans l’espoir d’au moins attraper ceux-là. Il parcourut une dizaine de mètres et, après s’être rendu compte de leur disparition, plongea dans une ruelle sur sa gauche. Les Résistants étaient là et courraient – comme tout résistant qui se respecte. La carrosserie noire zébrée de rouge de son Moskito percuta l’une des parois de la ruelle, à l’instar d’un de ses genoux. Dane ne réagit cependant pas à la douleur ni aux étincelles que lança le véhicule. Un des rebelles avait déjà réussi à sortir de la ruelle et se précipitait dans ce qui ressemblait à une large avenue. Dane accéléra encore et, à la dernière seconde, percuta de plein fouet le dos du Résistant le plus lent. Sa silhouette désartibulée fit un bond en avant de plusieurs mètres pour laisser jaillir Dane de la ruelle. Ils se trouvaient à quelques mètres seulement de l’hôtel de ville. Plusieurs personnes s’y trouvaient déjà, manifestement. Dans sa course folle, Dane eut juste le temps de s’apercevoir qu’ils se battaient. Sans doute un conflit entre Résistants et Marcheurs d’Ombre et/ou Exterminateurs. Sans doute pour ça que le révolutionnaire qu’il suivait s’y précipitait à toute jambe. Pour ça aussi que le chef Exterminateur vira de bord et se précipita vers la bagarre. Au passage, il s’empara d’un des revolvers que dissimulaient sa combinaison, visa la cuisse du résistant et tira. Avec la vitesse, la balle atteignit le genou, mais l’effet fut le même : l’homme s’écroula sur le sol avec un grand cri.

« Ça c’est pour ma moto… » grommela Dane.

Il poursuivit sa course en direction de l’escarmouche et s’arrêta juste devant de justesse – ses aérofreins faisaient visiblement des siennes. La bagarre semblait finie, hélas. Par chance, le camp des Marcheurs d’Ombre semblait avoir gagné haut la main. Du reste, les survivants du carnage se composaient surtout de Résistants prisonniers et de l’agent D’Eiras – elle ne parut même pas l’avoir remarqué. Le Dominateur Luo-Shen était également présent quelques mètres plus loin, ce qui étonnait déjà plus Epsilon. Dane bondit de son véhicule et s’avança vers ses hommes et ses collègues. Il avait l’air plus préoccupé que soulagé de leur victoire.

« Dominateur. Agent D’Eiras, salua-t-il brièvement. Ca va ? Que se passe-t-il ici ?»

Cela faisait quelques jours qu'Amy se trouvait à Amiaranth, ce qui était plutôt un fait rare, puisque qu'elle avait très peu souvent le besoin et l'occassion de s'y rendre. Mais là, tout était différent, elle avait reçu l'ordre par son supérieur, qui n'était autre que le chef du Monolithe, de se rendre en cette ville dans laquelle l'on avait remarqué une certaine agitation. Amy avait entendu parler d'un mouvement de résistants .. rien de plus, tout était flou pour elle, mais la confiance qu'elle avait en Fyodor lui suffisait.
Ainsi donc, elle était sur place lorsque que "l'opération de sauvetage" fut lançée. Il n'avait pas voulu qu'elle soit de la partie, il lui avait dit qu'il l'appellerai s'ils avaient besoin de renfort. Cependant Amy n'arrivait pas à tenir en place .. Et comme elle était plutôt du genre têtu et qu'elle savait où tout devait se passer elle ne tarda pas à fermer sa porte à clé, de l'extérieur, et à se diriger vers l'hôtel de ville.

Avant tout, Amy s'était habillée en circonstance. Elle devait passer inaperçu, si elle se faisait repérer, il était possible que cela fausse toute l'opération. C'est pourquoi elle avait enfilé un baggy noir, aspect treillis, un sweat, large et de la même couleur, par dessus un débardeur, lui aussi noir. Pour finir elle s'était emparée de sa veste kaki, qu'elle jetta sur ses épaules. Dès qu'elle se trouva au dehors, la jeune femme regretta de s'être habillée de la sorte, la chaleur était étouffante. Néanmoins, elle n'avait pas le choix, la capuche était essentielle pour cacher son visage. Quant à sa veste, son desert eagle se trouvait dans la poche intérieur de celle ci, autrement dit, ça aurait été suicidaire que de s'en débarasser.

Bref, passons le stade de la tenue vestimentaire. Amy se trouva assez rapidemment sur place. Il y avait à la fois beaucoup et peu de personnes. Les civils semblaient avoir déserter au profit des différents partis qui s'opposaient. Amy crut reconnaître un des ennemis principal du Monolithe, mais elle était trop loin pour affirmer quoi que ce soit. Elle vit, des Marcheurs d'Ombre triomphant devant des cadavres qui devaient être ceux de résistants. Une inquiètude s'empara d'elle, venant lui nouer l'estomac, elle ne voyait pas Fyodor Institoris. Alors, elle préféra s'éloigner dans une ruelle discrète plutot que de s'exposer à leurs regards. Une fois à l'abri, Amy tenta de contacter son supérieur .. en vain.
Il ne répondait pas. Cela pouvait signifier deux choses. Soit la situation dans laquelle il se trouvait ne s'y pretait pas, soit il était dans l'incapacité de répondre. Dans les deux cas, Amy ne pouvait pas rester les bras croisés. D'une part elle ne voulait pas laisser son chef dans une situation critique, si c'était le cas, et d'autre part, maintenant qu'elle était sur place, elle n'allait pas rebrousser chemin si vite.

Elle retourna donc à proximité de la scène, sans pour autant se faire repérer. Cela faisait plusieures années que la demoiselle avait intégré le Monolithe, elle avait eut le temps d'apprendre à être discrète. Et puis, elle était le bras drois de Fyodor Institoris .. on ne donne pas ce poste au premier venu.
Amy pouvait donc, d'où elle se trouvait, observer les faits et gestes des personnes présentes. En revanche, elle ne pouvait entendre, ne serait-ce que des bribes de conversations.

Là, elle tenta une nouvelle fois de contacter Fyodor. Il y avait un homme, qu'elle voyait de dos .. ce dernier avait une carure similaire à celui qu'Amy cherchait à joindre ..